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vendredi 26 novembre 2010

VIDÉOS À RETROUVER SUR www.filmschampagneur.com

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 22:10 Aucun commentaire:
Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 22:03 Aucun commentaire:

mardi 31 août 2010

La Mosquée à New York, près de Ground Zero (France 5, C dans l'air - août 2010)

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 18:22 Aucun commentaire:

dimanche 29 août 2010

Marée noire : les Cajuns de Louisiane menacés (France 5, C dans l'air, août 2010)

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 23:21 Aucun commentaire:

La marée noire en Louisiane : disparue? (France 5, C dans l'air, août 2010)

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 23:20 Aucun commentaire:

samedi 28 août 2010

A FORT BLISS, TEXAS, LE RETOUR DES BOYS D'IRAK (France 5, C dans l'air, août 2010)

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 23:39 Aucun commentaire:

dimanche 15 août 2010

NYC et Wall Street : la reprise économique (C politique, France 5 - août 2010)

Publié par Virginie SALMEN Fabrice HOSS à 10:34 Aucun commentaire:
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Nouvelle rentrée 2010

Un an... Un an à Montréal et l'on re-signe! Toute la famille a pris goût à l'espace, la qualité de vie, les saisons aussi... Côté journalisme, toujours aussi difficile d'intéresser la presse française à l'actualité canadienne. Les commandes visent plutôt le voisin américain...
Élections de mi mandat, fin de la guerre d'Irak, Afghanistan, mosquée à New-York, embellie économique puis re-crise de Wall Street... Toujours une séquence à filmer, un portrait à réaliser...
Alors, on y va, de l'autre côté de la frontière, 1h à peine de vol pour rejoindre Washington ou New York, parfois plus loin comme la petite ville d'El Paso, à la frontière du Texas et du Mexique. Fort Bliss, base militaire de 25.000 hommes, qui retrouve ses hommes de retour d'Irak.
Pendant ce temps, l'automne pointe son nez à Montréal, annonçant la saison reine, l'hiver, qui caractérise ce pays, "mon pays n'est pas un pays, c'est l'hiver"... L'hiver qui bouscule tout ici : la nature, les hommes et les habitudes... De l'hôtel de glace à Québec à l'aéroport de Montréal qui, contrairement à ses voisins américains, ne ferme jamais ses pistes... Grâce à ses engins, ses procédures uniques au monde... L'hiver, c'est pour nous une source d'idées, de séquences, de reportages à réaliser... Cette année peut-être? À très bientôt.

Expérience d'hiver....

Des dizaines de milliers de personnes, amassées sur le bord d'une route par -15 degrés, la nuit...pour voir passer les chars du Carnaval. Des spectateurs très enthousiastes, qui dansent pour combattre le froid. Ils ont emmené leurs enfants, même les plus petits.

Ne pas avoir peur du froid : c'est comme ça qu'on vous conseille de profiter de l'hiver. Alors on y va! Toutes les activités du Carnaval de Québec se font dehors : toboggan de glace (à descendre en luge), tyrolienne (poussé par le vent d'arctique), descente sur la neige sur de grosses bouées rondes....Il faut juste savoir s'habiller pour tenir dehors plusieurs heures.

La neige et la glace sont partout : sculptures sur glace, palais de glace, sans compter la neige sur tous les trottoirs qui permet de promener les enfants en luge. On voit des gamins endormis, allongés dans leur luge, roulés dans des kilos de couverture.

Et le clou du carnaval, c'est la course en canot de glace (voir reportage sur ce blog). Des équipes, principalement québécoises (et une française cette année), s'affrontent. Le but est de traverser le plus vite possible le fleuve Saint-Laurent à bord d'un canot de 120 kilos. Construit sur le modèle de ceux qui servaient au transport entre les deux rives, jusqu'au siècle dernier. Le canot à glace est devenu un sport de compétition. Une poignée de sportifs ultra-entraînés et certainement givrés se lancent avec leur canot entre les blocs de glace, pour faire passer leur embarcation comme ils peuvent : en la poussant, en pagayant dans l'eau glacée.... Un sport de Québécois ? Peut-être, mais cette année les Français sont arrivés deuxièmes!

Haïti : La conférence de Montréal accouche d'une conférence.

Après Montréal, ce sera donc New York en mars 2010. Autre conférence, même sujet : Haïti. A New-York, les donateurs devraient préciser le montant des contributions, se partager les tâches. A New-York, on saura si la conférence de Montréal a été utile ou non.
Car il s'agissait au Québec de fixer les grandes lignes pour la reconstruction d'Haïti. Stephen Harper, le Premier ministre canadien, a énoncé trois principes : efficacité, long terme, responsabilité. Il y en avait un autre, souligné dès le début de la conférence de Montréal par le Premier ministre haïtien : la souveraineté d'Haïti. "L'Etat haïtien est au travail" a t-il répété, "il faut un projet haïtien". Bref, nous avons besoin de vous, mais pas sans nous.
Hillary Clinton, Bernard Kouchner et les autres ont tous dit : "Évidemment!". Bernard Kouchner : "Avec eux, pour eux, sous leur direction!".
"Who is driving the bus?" insiste un journaliste. "Le gouvernement haïtien, bien sûr!". Sûr? "Nous serons son copilote", précise son homologue brésilien.
Mais un ou plusieurs copilotes? L'ONU, les États-Unis, l'Europe, le FMI? A New-York, il s'agira de déterminer qui aura accès à la cabine de pilotage.

Au bout de la route, les Etats-Unis

C'est un petit village des cantons de l'est, à 1h30 en voiture de Montréal : St Armand, 1200 habitants, blotti à la frontière américaine, côté Canada.
Charmant avec ses maisons colorées, son église en bois blanc et le lac Champlain. St Armand, l'héritage des loyalistes américains.
En hiver, le lac gelé accueille des dizaines de petites cabanes en bois. Elles abritent des pêcheurs, qui se réchauffent autour d'un trou creusé dans la glace.
St Armand, c'est aussi l'un des centaines de points de passages vers les Etats-Unis fermés après le 11 septembre.
Plus de poste de douane mais une barrière et un cheval, côté américain. Un hélicoptère survole épisodiquement la frontière.
Pour aller aux Etats-Unis, les locaux doivent prendre la voiture et rejoindre un poste de frontière, plus éloigné. Papiers, visas, contrôles en tout genre, les contraintes sont souvent décourageantes.
Reste les récits des Canadiens de la frontière qui racontaient leurs balades d'un côté comme de l'autre, sans barrière ni hélico. Le temps de l'insouciance, une autre époque, l'avant 2001.

Le salon auto de Detroit 2010

"La ligne de front de la crise". C'est la définition de Détroit par ses habitants. De moins en moins nombreux d'ailleurs, à peine 800 000 alors que Motor City comptait 2 millions de citoyens en 1950, l'âge d'or.
J'étais à Détroit il y a quelques semaines pour des reportages pour France 5. La situation est pire que je ne l'imaginais. Il faut se trouver un lundi matin, par exemple, au centre ville vers 9h00 pour comprendre que le moteur économique est à l'arrêt. Personne dans la ville. Pas un salarié ne passe l'entrée du building en verre Ernst and Young... Les voitures sont rares, les trottoirs vides, à part deux ou trois "homeless"...
A Détroit, le chômage atteint 28%, le plus haut taux du pays, 35% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Un chiffre résume la banqueroute générale : le prix de vente moyen constaté d'une maison est désormais inferieur à 7000 dollars.
A l'est de la ville, les anciennes banlieues de la classe moyenne sont purement abandonnées. Les maisons, barricadées pour empêcher les voleurs de s'emparer des tuyauteries et autres métaux, sont à vendre sur Internet. Mises à prix : 1 $...
Dans cette atmosphère d'abandon, de chaos, les églises connaissent une extraordinaire affluence. Au coin de la rue 9 mile, le Greater Grace Temple affiche 8000 membres, chaque dimanche un peu plus. Son pasteur, John Ellis III, costume sur mesure et berline décapotable, me fait visiter la dernière acquisition de la paroisse : un terrain de golf et ses propriétés, acheté pour rien ou presque à la mairie exsangue. "Une affaire". Le 18 trous rejoint ainsi les autres propriétés de Greater Grace : deux écoles, une agence de voyage, une entreprise funéraire. "Nous nous substituons aux pouvoirs publics" confie John Ellis.
Détroit, qui célèbre sa traditionnelle messe automobile, ne fait plus confiance à GM, Chrysler et Ford. D'ailleurs, on ne parle plus des "big three" mais simplement des "three". En attendant le compte à rebours? Ce destin sans aucune visibilité d'une ville symbole de l'Amérique d'hier.
Fabrice, 11/01/2010.

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Virginie SALMEN Fabrice HOSS
Montréal, Québec, Canada
Journalistes français, 34 ans. A Montréal depuis septembre 09.
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